La case à impluvium et la case à étage, réalisations typiques, ont contribué grandement à la notoriété de l'architecture diola.
Les Diolas sont les meilleurs architectes d’Afrique. Ils l’ont montré avec leurs antiques cases à étages, merveilleux châteaux en terre, et avec leurs cases à impluvium qui n'ont comme seules égales que les cases à impluvium de Papouasie-Nouvelle-Guinée à l’est de l’Indonésie. L’habitat traditionnel diola est donc constitué de murs en terre. Contrairement aux autres ethnies du Sénégal, il s’agit véritablement de maisons contenant plusieurs pièces (en moyenne cinq). Cette architecture complexe est également enrichie de greniers à riz présents dans toutes les habitations, principalement au dessus de la chambre du chef de famille. L’habitat traditionnel diola est en effet composé de chambres, d’une salle commune que l’on peut considérer comme un salon, et d’une grande terrasse couverte entourant parfois l’intégralité de la maison. Le Diola a donc toujours attaché une grande importance à son bien-être à domicile. La longue et abondante saison des pluies caractérisant la Casamance a également influencé l’architecture et les matériaux. Toutes les cases sont ainsi construites sur un socle de terre d’environ 50 cm afin de surélever l’habitat et de l’isoler de l’humidité du sol. La couverture de leur toiture, toujours rectangulaire, est généralement constituée de chaume permettant d’empêcher complètement la pénétration de l’eau dans les greniers contenant le riz. La terrasse et les petites fenêtres assurent à la maison une très bonne circulation de l’air et une fraîcheur renforcée par l’utilisation de la terre pour les murs.







