Des hommes et des femmes de la trempe et de la poigne de la ravissante Amina Badiane, le Sénégal et plus particulièrement l'univers du tourisme en a besoin. Elle n'a pas besoin de tenir de longs discours persuasifs. Elle est plus adepte de l'action. Déjà, son passé, son talent, son expérience diversifiée, ses multiples dispositions, son leadership parlent d'eux-mêmes, d'ici ou d'ailleurs.
Voilà que l'ancien mannequin international, ayant fait carrière en Amérique comme dans beaucoup de pays d'Europe, achète les droits de Miss Sénégal, remplaçant du coup, l'énorme et le célèbre, le regretté Moïse Ambroise Gomis. L'univers du tourisme ne peut que s'en féliciter.
Reconvertie en femme d'affaires, Amina Badiane s'est donnée les moyens de sa politique pour réussir le pari de l'organisation du plus grand concours de beauté du Sénégal.
L’ancienne top-modèle, ayant remporté plus d’une trentaine de trophées et gagné plusieurs concours de Miss, promet des innovations pour redonner à Miss Sénégal un nouvel élan, une nouvelle vision. Alors, qui est plus placé qu'elle pour stimuler le programme de relance du tourisme, valoriser, réhabiliter le patrimoine touristique et culturel des quatorze régions du Sénégal ? Difficile de trouver mieux qu'elle en ces temps, son profil, enrichi par sa nomination en tant qu'Ambassadrice de African Tourism Board (ATB) de la beauté, de la mode, de la culture et des valeurs, s'impose et impose le respect et l'admiration.
La brave et vaillante Amina sait bien la nécessité de s'adapter à un contexte particulier.
Bref, elle est assez outillée pour réussir son pari. Bien entourée, elle y travaille déjà, très inspirée, imaginative et prompte à offrir aux yeux du monde ce qu'il y a de plus sublime et attrayant.
Miss Sénégal n'est plus à présenter. Ce concours de beauté commémorera, en même temps, pour cette édition 2021, ses soixante années d'existence. Soixante ans ce n'est guère soixante jours, cela mérite d'être fêté. Bien sûr, il ne sera pas uniquement question de festivités. Le moment est si idoine pour ne pas en profiter et davantage vendre la destination Sénégal, qui, plus que jamais à besoin d'un nouveau souffle après la tempête Covid-19.